Département d’État des États-Unis
Michael R. Pompeo, secrétaire d’État
Le 24 juin 2020
Le vent tourne en faveur de fournisseurs 5G dignes de confiance
Le vent tourne contre Huawei alors que les citoyens du monde entier prennent conscience du danger de l’État de surveillance du Parti communiste chinois. Les accords de Huawei avec les opérateurs de télécommunications du monde entier s’évaporent, car les pays n’autorisent que des fournisseurs de confiance à accéder à leurs réseaux 5G. C’est le cas par exemple de la République tchèque, de la Pologne, de la Suède, de l’Estonie, de la Roumanie, du Danemark et de la Lettonie. La Grèce vient de convenir d’utiliser Ericsson plutôt que Huawei dans le cadre du déploiement de son infrastructure 5G.
Certaines des plus grandes entreprises de télécommunications du monde entier deviennent également « propres ». C’est le cas d’Orange en France, de Jio en Inde, de Telstra en Australie, de SK et KT en Corée du Sud, de NTT au Japon et d’O2 au Royaume-Uni. Il y a quelques semaines, les trois grandes sociétés de télécommunications du Canada ont décidé de s’associer avec Ericsson, Nokia et Samsung, car l’opinion publique était massivement opposée au fait de permettre à Huawei de construire les réseaux 5G du Canada.
Telefónica déclare dans son manifeste numérique que « la sécurité est primordiale », et son PDG, José María Álvarez-Pallete López, a récemment déclaré que « Telefónica est fière d’être une entreprise 5G Clean Path. Telefónica Espagne et O2 (Royaume-Uni) sont des réseaux entièrement propres, et Telefónica Deutschland (Allemagne) et Vivo (Brésil) n’utiliseront dans un avenir proche aucun équipement de fournisseurs non fiables ».
Le mouvement en faveur de la 5G sécurisée prend de l’ampleur. Plus les pays, les entreprises et les citoyens demandent à qui confier leurs données les plus sensibles, plus la réponse s’impose de manière évidente : pas à l’État de surveillance du Parti communiste chinois.