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Où est située l'ambassade des États-Unis?
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Qui est l'ambassadeur des États-Unis au Canada?
Le Chargé d’Affaires des États-Unis au Canada est Richard M. Mills Jr.
Puis-je visiter l'ambassade?
Non, l’ambassade des États-Unis à Ottawa n’est pas ouverte au grand public.
Depuis combien de temps les États-Unis ont-ils une ambassade au Canada?
Cliquez ici pour l’histoire de la mission des États-Unis au Canada.
Qui est l'architecte?
M. David Childs est l’associé principal en design et ancien président de la firme d’architectes Skidmore, Owings and Merrill, basée à New York. Il est diplômé de Yale et de la Yale School of Architecture. Il passe la première partie de sa carrière dans le bureau de Skidmore, Owings and Merrill à Washington D.C. et en 1981, il est nommé président de la National Capital Planning Commission par le président. Il déménage au bureau new-yorkais de la firme en 1984 où il devient le premier président de Skidmore, Owings and Merrill en 1991.
Au fil de ses années de pratique à Washington, M. Childs se fait remarquer pour ses conceptions « appropriées » de bâtiments et d’espaces qui conviennent à leur milieu et à leur intention au lieu de poursuivre une image architecturale préconçue. Ses projets à Washington incluent le plan directeur et plan d’aménagement pour le Great Mall and Constitution Gardens, le siège de la National Geographic Society, le siège social du U.S. News and World Report, l’hôtel Regent, les rénovations et agrandissements du Evening Star Building, le nouveau bâtiment pour l’arrivée des vols internationaux de l’Aéroport international Dulles et de nombreuses autres commandes publiques et privées.
En 1984, M. Childs déménage au bureau New-Yorkais de SOM, appliquant sa philosophie de l’« approprié » à un ensemble diversifié de projets à New York dont le Worldwide Plaza sur la 8e avenue, le plan directeur du Riverside South, One Broadway Place, une tour à commerces et à bureaux située à Times Square, le 450 Lexington Avenue, une tour à bureaux située au-dessus du bureau de poste historique Grand Central et le Columbus Center, un complexe de 2,6 millions de pieds carrés à Columbus Circle près de Central Park.
Skidmore, Owings & Merrill LLP
Fondée en 1936, Skidmore, Owings & Merrill LLP est un chef de file en architecture, planification et esthétique urbaines, en ingénierie et en architecture intérieure aux États-Unis. Le degré de perfectionnement de la société en matière de technologie du bâtiment et son engagement envers la qualité de ses conceptions lui ont valu un portfolio de réalisations architecturales parmi les plus importantes du siècle.
SOM est responsable de la conception et de la construction d’une des plus grandes tours du monde, la Sears Tower de 109 étages à Chicago. SOM a également conçu le Lever House, un immeuble à bureaux à New York qui a forgé un nouveau vocabulaire et établi de nouvelles normes de design pour les bureaux autour du monde. Parmi les autres projets caractéristiques, on trouve la U.S. Air Force Academy, la John Hancock Tower à Chicago et le siège social mondial de la Bank of America à San Francisco. En plus de la nouvelle ambassade, les travaux récents ont porté sur le redéveloppement de Pennsylvania Station à New York, une nouvelle tour pour la Bourse de New York, l’École de police du Koweit et une nouvelle aérogare pour l’Aéroport international Ben Gurion à Tel Aviv en Israël.
Depuis sa fondation, SOM a mené à bien plus de 10 000 projets d’architecture, d’architecture intérieure et de planification urbaine dans plus de 50 pays autour du monde. La société a reçu plus de 700 prix, dont la première distinction « Sciété de l’année » décernée en 1961 par l’American Institute of Architects pour l’excellence du design. Primée de nouveau en 1996, SOM est la première société à se mériter cet honneur deux fois.
Quelle est la philosophie derrière la conception de l'ambassade?
La nouvelle ambassade des États-Unis de 12 819 mètres carrés renferme des bureaux pour les départements de l’ambassade et les agences locataires du gouvernement des États-Unis, actuellement situés dans un certain nombre d’immeubles à Ottawa. Situé sur le dernier site disponible de la zone entourant la colline du Parlement, l’édifice devait s’insérer dans des contextes de planification urbaine complexes sur chacun de ses quatre côtés: le marché By et la Basse-Ville à l’est; le monument de la Paix et le virage du parcours d’honneur autour du monument depuis la promenade Sussex jusqu’à l’avenue MacKenzie au nord; le district fédéral avec ses bâtiments spectaculaires et monumentaux, le parc Major’s Hill et les prises de vue époustouflantes de la rivière et au-delà vers l’ouest; enfin l’escalier York et le passage allant de la Basse-Ville et du district fédéral vers le sud.
Une forme unificatrice forte était requise pour ancrer l’ambassade des États-Unis sur son site inusité et relier les nombreuses et diverses influences et contextes de planification du site. Une plinthe en pierre lourde et bossagée fournit l’ancrage. La plinthe, d’une hauteur de six mètres tout le long de la façade de la promenade Sussex, enveloppe la tour nord de la rue Murray et court le long de la façade ouest jusqu’à sa terminaison à l’entrée de l’avenue MacKenzie, où elle est « absorbée » par le niveau du sol plus élevé. La plinthe réussit à réconcilier les points limites de dénivellation du site et fait la liaison entre les deux entrées distinctes, situées aux côtés opposés de l’édifice, comme il se doit. Le site de l’ambassade des États-Unis n’a pas de côté arrière et doit donc être constitué de quatre façades distinctes qui font écho à quatre contextes distincts aux abords. La plinthe aide à rattacher les différentes interprétations des contextes incorporées dans chaque façade de l’ambassade. Les véhicules qui utilisent le garage ou quai de chargement de l’ambassade des États-Unis sur la promenade Sussex, ou qui se dirigent vers l’édifice Connaught, utilisent des portes d’entrée situées dans le mur de la plinthe, ce qui aide à dissimuler ces aires de service, disgracieuses pour certains.
L’ambassade des États-Unis est formé par deux longueurs de locaux à bureaux redoublés, rattachées par un atrium. L’édifice est symétrique dans l’axe formé par la rue Clarence. Les deux longueurs de locaux à bureaux sont inégales en raison de leur fonctions différentes et pour répondre aux différents contextes: la plus longue se trouve le long de la promenade Sussex, et la plus courte se trouve sur l’avenue MacKenzie, où l’édifice ouvre des points de vue sur le parc, ainsi que des points de vue en diagonale par le nord-est et le sud-est sur le parc depuis le Marché.
L’élévation de la promenade Sussex se termine par deux tours qui assoient les extrémités du bâtiment et ajoutent un peu d’asymétrie à une façade généralement symétrique. La tour sud est basse et carrée pour s’harmoniser avec les caractéristiques du corridor de la rue York. La tour nord a un aspect de « lanterne » pour souligner l’importance de l’approche du parcours d’honneur depuis la promenade Sussex. La façade de la promenade Sussex est modulée par des fenêtres perforées et des éléments verticaux dans le but de créer un rythme et un gabarit qui respectent les bâtiments patrimoniaux du marché By. Son intention est de fixer la limite de la rue et être en bon voisinage avec les bâtiments du marché dans la Basse-Ville.
L’échelle à l’ouest du site est plus monumentale que le côté qui donne sur la Basse-Ville, et la forte présence fédérale justifie une approche plus audacieuse. Le site de l’ambassade des États-Unis opère la transition entre la Basse-Ville et le district fédéral.
La façade de l’avenue MacKenzie est de nature plus horizontale, comme en témoignent les bandes de pierre polie et le mur uniformément courbé. Elle est plus singulière, symétrique et monumentale que la façade de la promenade Sussex, établissant une identité plus appropriée à sa fonction en tant qu’approche de cérémonie à l’ambassade des États-Unis.
L’atrium du centre de l’édifice rompt avec la déambulation des longs corridors et fournit un centre commun au bâtiment, formé par l’intersection du corridor de l’atrium et de l’axe transversal de la rue Clarence. Ce centre se distingue par son aspect de haute tour dont l’intention est triple : 1° introduire la lumière dans le centre du bâtiment; 2° renvoyer à l’extérieur une image du cœur du bâtiment et de la circulation à l’intérieur; 3° terminer l’axe de la rue Clarence. Un escalier monumental au centre de l’atrium trouve son rappel à l’extérieur et constitue le principal élément de circulation verticale à la disposition du personnel de l’ambassade. Les enfilades de bureaux sont accessibles par des portes d’entrée à partir des corridors éclairés de l’atrium qui fonctionnent comme les entrées d’une rue intérieure commune.
Les deux longueurs de bureaux sont reliées par un élément de toiture courbé qui sert à porter le regard de la tour nord vers la tour sud autour de l’élévation de l’avenue MacKenzie. Il rappelle par son couronnement et son matériau les toits de cuivre qui distinguent les édifices publics et gouvernementaux principaux à Ottawa.
L’aménagement paysager de l’ambassade des États-Unis respecte les aspects gouvernemental et marchand de ce site unique; l’aménagement du trottoir et la disposition du mobilier urbain respectent les lignes directrices établies par la Commission de la capitale nationale dans le cadre des améliorations au boulevard de la Confédération. Les arbres le long de la rue ont été choisis conformément à ces mêmes lignes directrices pour les rues Sussex et MacKenzie et les plantations adjacentes à l’édifice sont des arbustes à fleurs de taille basse qui prennent leur inspiration des plantations du parc Major’s Hill.
La clôture le long de l’avenue MacKenzie renforce la forme courbée du toit alors que la courbure de la clôture elle-même aide à résoudre la dénivellation importante du site sur l’axe nord-sud. La clôture le long de la promenade Sussex impose une limite définitive à la rue et présente une approche et des portes d’une taille convenable pour aborder l’ambassade des États-Unis.
De quoi a l'air le mobilier intérieur?
La conception de l’édifice, le choix des oeuvres d’art et le design de l’aménagement intérieur quant aux éléments décoratifs et finitions expriment l’expérience commune, les proches relations et l’association de libre-échange qui existent entre les États-Unis et le Canada.
Le choix de l’érable comme principale finition du bois est venu naturellement, étant donné que la feuille d’érable est le symbole du Canada. Tout le mobilier de rangement dans les bureaux et stations de travail est fini avec un placage en érable. Ce mobilier a été fabriqué par une entreprise américaine réputée, Knoll International de East Greenville en Pennsylvanie, dans son usine de fabrication Reff à Toronto au Canada. Knoll International a fait l’acquisition de Reff en 1990. Reff était à l’origine une entreprise manufacturière canadienne fondée par Robert, Erick et Frank Zoebelein et leur cousin Fred Drechsel en 1964. Le nom Reff est tiré des premières lettres des prénoms des fondateurs. Le nom a été retenu par Knoll pour désigner sa ligne de produits en bois haut de gamme. On trouve aussi du mobilier de la marque Reff à l’ambassade du Canada à Washington D.C.
Le thème de la feuille d’érable se retrouve dans le tissu emblématique de l’ambassade. Un motif spécial d’étoiles et de feuilles d’érable sur une laine angora de couleur bleu niagara a été fabriqué pour les chaises dans les aires de réception du bâtiment. Le motif est un champ d’étoiles, perforé de feuilles d’érable ici et là. L’utilisation de la laine angora, un tissu duveté traditionnel connu pour sa résistance, sa durée de vie et sa chaleur évoque le climat canadien et la frontière nordique partagée par les deux pays.
Une table de conférence en vitre dans la suite directoriale comprend un grand sceau des états-Unis sculpté en relief avec les mots « Ambassade des États-Unis, Ottawa, Canada » gravés en anglais. La table est sise sur une base en acier laminé. La table et base ont été dessinées et fabriquées par Custom Steel Limited de Riverdale au New Jersey.
La plupart des classeurs et armoires à rangement utilisés à l’ambassade ont été fabriqués par Office Specialty Incorporated, une entreprise manufacturière canadienne basée à Ottawa au Canada. La finition est également de couleur bleu nuit.
Qui est l'artiste qui a fait la sculpture à l'extérieur de l'ambassade?
Les sculptures de Joel Shapiro ont été exposées à un large public aux états-Unis et en Europe. Diplômé de la New York University (1964), Joel Shapiro crée, depuis plus d’un quart de siècle, des oeuvres qui l’ont désigné comme un des meilleurs sculpteurs de sa génération.
Joel Shapiro a fait l’objet de nombreuses expositions solo. Le Whitney Museum of American Art a organisé une rétrospective importante en 1982, qui s’est rendue au Dallas Museum of Fine Arts, au Musée des beaux-arts de l’Ontario et au La Jolla Museum of Contemporary Art. En 1985, il a fait l’objet d’une exposition itinérante organisée par le Stedelijk Museum à Amsterdam.
La première exposition importante d’œuvres extérieures de Joel Shapiro a été inaugurée au Walker Art Center/Minneapolis Sculpture Garden en 1995 et s’est ensuite rendue au Nelson-Atkins Museum of Art/Kansas City Sculpture Park en 1996.
Parmi les commandes importantes et les sculptures en lieu public de Joel Shapiro, il faut mentionner celles situées dans les villes principales des états-Unis, du Japon et de l’Europe, y compris une grande sculpture extérieure pour le United States Holocaust Memorial Museum à Washington, D.C. (1993), une sculpture en bronze pour le Sony Plaza à New York (1995) et une œuvre pour le Friedrichstadt Passagen à Berlin (1995). Plus récemment, il a installé une grande sculpture en trois parties à l’aéroport international de Kansas City et une sculpture devant le bâtiment municipal du canton d’Aarau en Suisse.
En 1975, Joel Shapiro a reçu le prix National Endowment for the Arts en sculpture. Il a également reçu le prix Brandeis University Creative Arts Award en 1984, la Skowhegan Medal for Sculpture en 1986 et l’Award of Merit Medal for Sculpture de l’American Academy and Institute of Arts and Letters à New York en 1990. Joel Shapiro a été élu à la Swedish Royal Academy of Art en 1994. En 1998, l’American Academy of Arts and Letters à New York l’a élu membre.
La sculpture en bronze de quarante pieds de Joel Shapiro à Ottawa intitulée « Conjunction » [Conjonction] a été coulée à la Tallix Foundry à Beacon dans l’état de New York où « The Spirit of Haida Gwaii » [L’esprit de Haida Gwaii], une sculpture de Bill Reid à l’ambassade du Canada à Washington a également été coulée.
À propos de « Conjunction », M. Shapiro a dit: « Je voulais créer une sculpture qui serait en complicité avec l’architecture et le site. Je voulais que la sculpture soit grande mais pas écrasante, durable mais pas lourde, ouverte et expansive mais pas monumentale, compliquée mais facile à interpréter. On peut voir la sculpture comme un rassemblement de parties individuelles en un tout cohérent et inattendu. Je voulais qu’elle soit animée et humaine – qu’elle parle de croissance et de conjonction. Je voulais que l’œuvre utilise un langage courant que tous peuvent comprendre. Je voulais qu’elle soit accessible et émouvante : qu’elle parle du futur compris à partir de passés communs. Je voulais faire une sculpture qui représenterait les liens historiques étroits et les relations entre nos deux pays. »
« Je sais qu’on peut donner une forme à ces pensées. L’organisation de la sculpture est spontanée et parle du présent mais ses composantes sont familières : la terre sur laquelle nous marchons, le mur du bâtiment, l’articulation de notre propre démarche dans le monde. »
« Je cherche l’inattendu. Je veux qu’elle décolle, qu’elle plane et qu’elle soit un symbole d’optimisme et de possibilités. »
J'ai entendu dire qu'il y a des citations de présidents américains gravées sur la pierre des murs intérieurs de l'ambassade. Quelles sont-elles?
Les citations ci-dessous sont gravées dans la pierre des murs intérieurs de l’ambassade des États-Unis à Ottawa.
« Ici sur ce continent, nous donnons un exemple que d’autres pays un jour reconnaîtront sûrement et utiliseront dans leurs relations entre eux »
– Dwight D. Eisenhower, 14 novembre 1953
« La géographie a fait de nous des voisins. L’histoire a fait de nous des amis. L’économie a fait de nous des partenaires, et la nécessité a fait de nous des alliés. »
– John F. Kennedy, 17 mai 1961
« Que la frontière longue de 5000 milles entre le Canada et les États-Unis serve de symbole pour l’avenir. Qu’elle soit pour toujours non pas un point de division mais un lieu de rencontre entre de grands et véritables amis. »
– Ronald Reagan, 28 septembre 1988
« Au seuil d’un nouveau millénaire, bâtissons un avenir de paix et de prospérité, de liberté et de dignité pour notre continent et au-delà. »
– William J. Clinton, 8 avril 1997