Je le souligne aujourd’hui : nous n’aurons pas de seconde chance. En cas d’échec, dans la plupart des cas, les conséquences seraient irréversibles. Si nous laissons passer ce moment pour agir, il n’y aura pas de speech dans quelques décennies, qui pourra reconstituer les énormes calottes glaciaires fondues. Aucune capitale du monde n’a de baguette magique qui pourrait remplir tous les lacs et rivières qui vont s’assécher ou restaurer la fertilité des terres agricoles — des terres devenues arides. Et en aucun cas nous n’aurons le pouvoir d’arrêter les marées montantes qui vont engloutir nos rivages. C’est pourquoi nous devons faire les choses comme il faut, et nous devons les faire maintenant.
Discours par le Secrétaire d’état John Kerry prononcé à la COP22