Le 11 octobre 2017
EXTRAITS
PRÉSIDENT TRUMP : Un grand merci à tous. J’apprécie énormément votre accueil. Nous sommes ici en présence d’un homme qui est devenu l’un de mes amis, le Premier ministre Justin Trudeau, et de Mme Trudeau. Merci mille fois. Je vous remercie.
Et nous avons beaucoup de discussions en cours, y compris l’ALÉNA. Mais nous avons des discussions prévues sur un certain nombre de sujets, et je pense que nous sommes tous deux très impatients. Et je tiens juste à vous dire, Justin, c’est un grand honneur de vous avoir tous deux parmi nous. Merci. Merci beaucoup.
PREMIER MINISTRE TRUDEAU : Merci. Il est bon d’être de retour ici, au Bureau ovale. Comme l’a dit le président, nous avons beaucoup de sujets de discussion. Nous jouissons d’une relation extrêmement étroite — nos deux pays étant entrelacés dans leurs économies, leurs cultures et leurs peuples.
Mais nous avons un bon partenariat, qu’il est toujours possible d’améliorer — il existe toujours des questions sur lesquelles nous pouvons discuter. Et c’est la raison pour laquelle il est capital d’entretenir une relation constructive entre le président et le Premier ministre. Je suis donc ravi de pouvoir m’entretenir avec vous ici aujourd’hui.
(…)
QUESTION : Monsieur le Président, l’ALÉNA est-il mort ?
PRÉSIDENT TRUMP : Nous verrons ce qui va se passer. Une négociation difficile nous attend et c’est une chose qui vous sera communiquée dans un avenir proche. Mais nous allons discuter de l’ALÉNA, et nous discuterons de la défense parce que nous avons de très bons… je veux dire, nous sommes d’excellents alliés historiques et notre défense mutuelle est primordiale.
Et je suppose que nous discuterons également des infractions mutuelles, pas suffisamment mentionnées. Mais les infractions font partie de la défense.
Nous avons donc beaucoup de choses à discuter, mais l’ALÉNA sera certainement un facteur important aujourd’hui.
(…)
QUESTION : Monsieur le Président, vous avez dit que l’ALÉNA avait juste besoin de quelques petites modifications. Qu’est ce qui a changé ?
PRÉSIDENT TRUMP : Eh bien, je ne pense pas que quoi que ce soit ait changé. Nous négocions une entente sur l’ALÉNA. Il est temps, après toutes ces années, et nous verrons bien ce qui va se passer. Il est possible que nous ne soyons pas en mesure de conclure une entente, et il est aussi possible qu’on y arrive. Nous entretenons d’excellentes relations personnelles, et la relation entre nos deux pays est aujourd’hui, il me semble, plus proche que jamais.
Mais nous verrons si nous pouvons faire le genre de changements dont nous avons besoin. Nous devons protéger nos travailleurs et, en toute équité, le Premier ministre veut lui aussi protéger le Canada et son peuple. Nous verrons donc ce qui se va se passer avec l’ALÉNA, mais je suis contre l’ALÉNA depuis longtemps. Pour ce qui est de l’équité de l’ALÉNA, j’ai dit que nous allions renégocier. Et je pense que Justin comprend cela : si nous ne pouvons pas conclure d’entente, on y mettra un terme et voilà. Ils vont faire au mieux ; nous allons faire au mieux, et ce ne sera peut-être pas nécessaire. Mais ça doit être juste pour nos deux pays.
French translation of “ Remarks by President Trump and Prime Minister Trudeau of Canada Before Bilateral Meeting”. Seul le texte original en anglais fait foi.